Article final

29 Mai

Bonjour à tous les lecteurs.

Je me présente, je m’appelle Ginger, j’ai 20 ans et je suis étudiante en troisième année en éducateur spécialisé en accompagnement psycho-éducatif à la Haute Ecole de Bruxelles Defré.

Dans le cadre de notre cours d’éducation aux médias, il nous a été demandé de créer un blog pour un public cible afin de sensibiliser celui-ci à un thème spécifique et d’analyser les documents postés sur le blog avec les six approches du message médiatique. Notre objectif est de pouvoir faire la différence entre l’éducation aux médias et l’éducation par les médias.

Mon thème va traiter de l’image de la femme dans la publicité des années 60 à aujourd’hui. Mon sujet touchera seulement les médias du visuel.

Que ce soit dans mes stages ou dans des plaines de vacances, j’ai déjà eu quelques expériences avec les adolescentes ayant des troubles du comportement âgées de 14 à 18 ans. C’est donc avec ce public qui m’est familier que j’ai décidé de créer mon intervention. Le handicap de type 3 correspond à des troubles du comportements au sens large. Certaines d’entre elles acceptent difficilement toute sorte de frustration, peuvent avoir un comportement violent, sont caractérielles et/ou ont des troubles prépsychotiques.

Ces troubles ont des causes multiples; certaines ont mal vécus une rupture lors de leur petite enfance, des séparations, des décès, d’autres ont été victimes d’abus sexuels ou d’autres encore ont mal supportés l’absence d’un parent.

En dehors de leurs troubles et de leurs difficultés, ces jeunes sont capable d’être responsables et quasiment autonomes. Elles ont des besoins et des envies comme toute autre personne.

Ces jeunes suivent une scolarité dans un établissement spécialisé au sein duquel l’éducateur spécialisé accompagne les jeunes au quotidien en les encadrant, en les conseillant et en les aidant tout en veillant à leur bon apprentissage d’un point de vue scolaire mais, surtout, d’un point de vue éducatif. L’éducateur est fort présent avec un statut autoritaire mais il a également comme rôle important de veiller à l’épanouissement des jeunes dont il s’occupe en les amenant à la réalisation de projets, d’objectifs et en les amenant à s’exprimer sur leurs craintes, leurs désirs, etc.

Leurs besoins:

En effet, il est très important d’informer et de sensibiliser les adolescents dès le plus jeune âge. Tout ce que nous pouvons voir dans les publicités n’est pas forcément la réalité, il faut pouvoir prendre du recul et savoir que de nos jours plusieurs techniques existent pour transformer le réel.

L’adolescence est une période difficile, car c’est à se moment qu’on veut être le plus autonome possible. Pour arriver à cette autonomie, elles veulent faire leurs propres choix, elles n’écoutent pas leurs parents, éducateurs, elles se rebellent. Elles se renferment sur elles-mêmes, elles ne font plus confiance qu’aux médias. On leur balance des publicités de femmes parfaites sur des plages parfaites et ça les faits rêver. Alors ils essaient de devenir ses femmes à la plastique parfaite, sans se douter qu’en réalité il n’en est rien.

Je pense que c’est une nécessité que d’arrêter de croire tout ce qu’on nous montre comme si c’était la vérité absolue. C’est pourquoi le fait d’acquérir de l’esprit critique répond, je pense, à au moins un de leurs besoins.

Il me semble que part rapport à leur estime de soi, le fait de se rendre compte que les personnes que l’on peut voir dans les médias ne sont pas aussi parfaites qu’elles paraissent et qu’il ne faut pas essayer de leur ressembler à tout prix et s’en rendre malade.

Mon intervention:

Lieu:

Dans la salle d’informatique pour pouvoir utiliser les ordinateurs mis à notre disposition ce qui nous permettra de faire de l’éducation aux médias par les médias.

Participantes:

Six filles de 14 à 18 ans.

Objectifs:

– pouvoir comprendre la non transparence des médias.
– amener les filles à pouvoir faire preuve d’esprit critique face à ce qu’elles voient ou entendent.
-considérer les messages médiatiques  non pas comme un simple reflet de la réalité mais plutôt comme une représentation de la réalité vu par une personne.
– comprendre l’influence de la publicité sur l’image de la femme.
– pouvoir donner son avis et son ressenti face à des images, des vidéos.

Remarques:

Il s’agit d’un projet. L’intervention se déroulera soit en différentes séances, soit par demi-journée ou encore en une journée par exemple. Je souhaite que l’intervention se déroule dans un cadre chaleureux, ludique et respectueux sans perdre de vue que c’est une activité éducative. J’espère qu’elles prendront plaisir à participer à cet atelier et qu’elles le feront de manière active.

Déroulement:

Etape 1:

Selon moi, il est très important de débuter une activité par une discussion qui pourrait mener à un débat. Je leur montrerais les photos ci-dessous et leur demanderais de donner un titre à chaque photo comme par exemple: la ménagère, la féminine, la militante et je leur demanderai aussi a quel type de femme elles s’identifierais. J’appuierais les photos de cette théorie pour que les filles puissent bien comprendre:

Depuis le début des années 1960 jusqu’à aujourd’hui, l’image de la femme dans la publicité a beaucoup changé. Toutefois, que ça soit maintenant ou il y a 20 ans, ces femmes ont toujours eu plus ou moins la même tranche d’âge, le même type de physique, et représenté un idéal féminin.

– 1950 : La ménagère : À cette époque, la femme avait pour unique rôle l’entière responsabilité de l’entretien ménager et de l’éducation des enfants.
– 1970 : La militante: C’est à ce moment que la femme va se décider à laisser de côté toutes ses responsabilités ménagères et s’activer pour les causes qu’elle veut défendre et qui lui tienne à coeur. Elle va donc enfin sortir de chez elle pour s’affirmer et commencer à acquérir une certaine liberté.
– 1980 : La superwoman : Elle est la femme qui veut prouver ses nombreuses capacités et arriver à les associer : celles de femme, d’épouse, de mère et de carrière professionnelle.Mais aussi celle de se montrer parfaite dans chacun de ces milieux. Elle ne fait peut‐être pas l’unanimité, mais son but est clair: donner son maximum. Idéal ou utopique ?
– 1990 : En recherche d’équilibre: La femme en recherche d’équilibre est celle qui essaye de concilier vie privée, vie professionnelle et vie sentimentale. Elle veut que le plus de chose possible aille bien dans sa vie et recherche plus que jamais l’égalité avec les hommes.
– 2000 : Féminine: Avec le temps, la femme s’est hissé vers un rôle social plus ou moins égal à celui de l’homme. Elle n’a donc plus spécialement de revendications sociales à faire sur sa condition et va donc rechercher à se faire belle, assumer son physique et être féminine. La publicité traduira cette féminité par une femme qui s’entretient correctement. Elle apparaîtra donc souvent comme
« maître de son corps » et aura plutôt tendance à être affichée dévêtue.

imagesFéminineLa ménagère

Etape 2:

Je leur présenterais la photo ci dessous et leur demanderais de poser un regard sur l’évolution de l’image de la femme:

Evolution

1. Est ce que le modèle de femme est toujours le même aujourd’hui? Oui-Non-Pourquoi?
2. Est ce que les médias cherchent à nous imposer un modèle? Oui-Non-Pourquoi?
3. Leur style vestimentaire est-il le même? Oui-Non-Pourquoi?
4. Leur âge est-il toujours le même? Oui-Non-Pourquoi?
5. Quel rôle de la femme le média vise-t-il?
6. A votre avis qu’elles sont les causes de cette évolution?
7. A quel genre de femme est ce que vous voudriez vous identifiez? Pourquoi?

Mon positionnement :

Je ne leur communiquerais pas ma position par rapport à toutes ces questions pour ne pas les influencer de quelques manières que ce soit.

– Elles ont toujours été minces et plutôt belles.
– Elles paraissaient toujours vêtues. Tandis qu’aujourd’hui, elles sont plutôt dénudées.
– Leurs positions sont beaucoup moins naturelles dans les publicités d’aujourd’hui.
– Leur âge, lui, a changé : les modèles d’avant étaient des femmes mariées et mère de famille, alors qu’aujourd’hui, cela varie un peu en fonction du public à qui s’adresse la pub. S’il s’agit d’un parfum, les mannequins seront des jeunes femmes prenant des positions sexy, un peu provocatrices. Pour des produits alimentaires, cela dépendra d’un régime, d’aliment énergétique, etc…
– Les pubs d’avant visaient beaucoup plus tout ce qui touchait au ménager, familial, tandis que maintenant, elles se dirigent fortement vers tout ce qui touche à l’apparence, l’esthétique.
– Elles sont, et ont toujours été, mises en valeur par leur maquillage, leurs vêtements.

La cause peut être la simple évolution de l’image de l’idéal féminin en parallèle avec celle du développement de la société de consommation. En effet, de nos jours, la femme, et plus précisément son corps, sont énormément exploités à travers la publicité : la nudité, la sexualité, le charme de la femme en général, sont devenus des éléments intégrants de ce milieu pour promouvoir à une
réussite et de meilleures ventes. La femme plait, séduit et provoque le désir, cette réalité, les publicitaires l’ont bien
assimilée, elle devient alors un réel appât et « moteur » des arguments de vente.

Etape 3

Pour la dernière étape, je leur présenterais la vidéo que j’ai analysé afin de leur montrer comment les médias tentent de construire un personnage idéal auquel on aimerait ou non ressembler. Nous analyserons alors ensemble cette vidéo par rapport aux six approches du message médiatique de monsieur Piette:

1. Les langages:

“Identification et analyse des éléments qui constituent les messages médiatiques”

Le langage principal est la vidéo mais différents types de langages comme le son, l’écriture et la couleur sont aussi présents. C’est une réclame publicitaire non parlée.

2. Les technologies

« Prise de conscience des limites et des contraintes d’un choix technique, de son incidence sur les contenus et leur traitement sur la perception et la compréhension du message médiatique. » « Compréhension des grandes technologies médiatiques. »

La vidéo permet de mettre en avant les représentations de la publicité. On peut y voir essentiellement des plans d’ensemble et des plans américains. Le but est de faire comprendre aux spectateurs les représentations du rôle de la femme dans un ménage.

3.  Les représentations

« Prise de conscience de la non-transparence des médias. Saisir que les représentations produisent des effets sur les connaissances, les opinions et les émotions. »

Dans cette vidéo, il y a plusieurs représentations résultant du stéréotype. On y retrouve:

– la femme qui range les courses

– la femme récurant les toilettes

– la femme qui attend son mari devant la porte (pour lui enlever sa veste dès qu’il arrive)

– la femme faisant la cuisine et la vaisselle

-la femme qui fait le ménage

– la femme aidant les enfants à faire leurs devoirs

– la femme en tant qu’ »objet sexuel »

4. Les typologies

« Comprendre que les documents médiatiques peuvent être classés en différentes catégories suivant leur contenu ou leur genre; prendre conscience du caractère relatif de toute classification.

Il s’agit d’une réclame publicitaire télévisuelle représentant l’image de la femme véhiculée dans les publicités et les films vidéos.

5. Les publics

« Comment on donne du sens à un document médiatique. Se percevoir en tant que public-cible. »

Le public est relativement large. Il est important que les gens comprennent les sous-entendus de la vidéo. Je dirais que les publics sont surtout les adolescents et les jeunes adultes.

6. Les producteurs

« Connaitre le monde de la production médiatique: qui intervient dans la production du message, quels sont les détenteurs des médias ? »

Cette vidéo a été réalisée par des étudiants de 6ème secondaire. Ensuite, elle a été reprise par Amnesty International.

Sources:  <youtube=http://www.youtube.com/watch?v=gPRzZnxvUMQ> (consulté le 26/05/2013)

DEGEER M, PAULUS A « Les six approches du message médiatique »,  Cours de EAM TIC,  année académique 2012 – 2013

Si les filles veulent proposer une autre vidéo, nous pourrons bien entendu l’analyser ensemble aussi. Après avoir fait cet exercice je leur poserais quelques questions comme:

Est ce que les médias cherchent à nous imposer un modèle? Oui-Non-Pourquoi?
Avez-vous tendance à vouloir ressembler à ce modèle? Oui-Non-Pourquoi?
Qui construit ce modèle? Où le voit-on? Etes-vous libres ou esclaves de ce modèle?

Pour finir mon intervention, je leur demanderai qu’est ce que c’est différentes séances leur ont apporté et ce qu’elles ont appris?

Conclusion

En 50 ans, l’image des femmes, dans la pub, a nettement changé avec le temps et l’évolution des mentalités. Les femmes naturelles et habillées des temps passés sont devenues beaucoup plus provocante, plus fine, les photos sont retouchées, pour essayer de créer une image de femme parfaite aux yeux de notre société de consommation. Cette image n’est pourtant qu’un stéréotype car une femme ne sera pas forcément laide par simple raison de quelques kilos superflus ou, à l’inverse, ne sera pas magnifique dû à sa minceur.
Les publicitaires cherchent à mettre tous les moyens en oeuvre pour pousser la société à la consommation. Tout cela fini par infliger une image plutôt dégradante aux femmes actuelles, car tout de sorte de stéréotypes, qu’ils soient physiques, sexistes, sexuels ou encore nationaux et raciaux finissent par rester collés à leur image de femme. Or, il ne faut pas spécialement être comme cela pour se sentir bien dans son corps et son esprit. Ensuite, la présence quotidienne de la pub dans notre vie est, pour beaucoup de femmes, une source de complexe. Beaucoup d’entre elles perdent confiance en elle, car celles‐ci ont quelques tailles de vêtement en plus que celles des mannequins. Suite à cela, certaines adolescentes en tendances à vouloir prendre pour modèle ces filles de magasine, ce qui engendre une forte hausse des troubles du comportement. C’est pourquoi, en tant que futurs éducateurs, nous devons inculquer aux adolescentes le faite de faire preuve d’esprit critique, de bien faire comprendre le terme de non-transparence des médias et donc considérer les messages médiatiques  non pas comme un simple reflet de la réalité mais plutôt comme une représentation de la réalité vu par une personne. L’adolescence est une période difficile, où les jeunes cherchent à construire leur identité mais ils sont influencés par les médias. Notre rôle est de les aide à prendre conscience que ce que nous montre les média n’est pas forcément la réalité.

Analyse d’une publicité

26 Mai

1. Les langages:

“Identification et analyse des éléments qui constituent les messages médiatiques”

Le langage principal est la vidéo mais différents types de langages comme le son, l’écriture et la couleur sont aussi présents. C’est une réclame publicitaire non parlée.

 

2. Les technologies

« Prise de conscience des limites et des contraintes d’un choix technique, de son incidence sur les contenus et leur traitement sur la perception et la compréhension du message médiatique. » « Compréhension des grandes technologies médiatiques. »

La vidéo permet de mettre en avant les représentations de la publicité. On peut y voir essentiellement des plans d’ensemble et des plans américains. Le but est de faire comprendre aux spectateurs les représentations du rôle de la femme dans un ménage.

 

3.  Les représentations

« Prise de conscience de la non-transparence des médias. Saisir que les représentations produisent des effets sur les connaissances, les opinions et les émotions. »

Dans cette vidéo, il y a plusieurs représentations résultant du stéréotype. On y retrouve:

– la femme qui range les courses

– la femme récurant les toilettes

– la femme qui attend son mari devant la porte (pour lui enlever sa veste dès qu’il arrive)

– la femme faisant la cuisine et la vaisselle

-la femme qui fait le ménage

– la femme aidant les enfants à faire leurs devoirs

– la femme en tant qu' »objet sexuel »

4. Les typologies

« Comprendre que les documents médiatiques peuvent être classés en différentes catégories suivant leur contenu ou leur genre; prendre conscience du caractère relatif de toute classification.

Il s’agit d’une réclame publicitaire télévisuelle représentant l’image de la femme véhiculée dans les publicités et les films vidéos.

5. Les publics

« Comment on donne du sens à un document médiatique. Se percevoir en tant que public-cible. »

Le public est relativement large. Il est important que les gens comprennent les sous-entendus de la vidéo. Je dirais que les publics sont surtout les adolescents et les jeunes adultes.

6. Les producteurs

« Connaitre le monde de la production médiatique: qui intervient dans la production du message, quels sont les détenteurs des médias ? »

Cette vidéo a été réalisée par des étudiants de 6ème secondaire. Ensuite, elle a été reprise par Amnesty International.

 

Sources: http://www.youtube.com/watch?v=gPRzZnxvUMQ (consulté le 26/05/2013)

DEGEER M, PAULUS A « Les six approches du message médiatique »,  Cours de EAM TIC,  année académique 2012 – 2013

 

L’évolution de l’image de la femme des années 50 à aujourd’hui

23 Mai

Image

Depuis le début des années 1960 jusqu’à aujourd’hui, l’image de la femme dans la publicité a beaucoup changé. Toutefois, que ça soit maintenant ou il y a 20 ans, ces femmes ont toujours eu plus ou moins la même tranche d’âge, le même typede physique, et représenté un idéal féminin. 

– 1950 : La ménagère : À cette époque, la femme avait pour unique rôle l’entière responsabilité de l’entretien ménager et de l’éducation des enfants.

– 1970 : La militante: C’est à ce moment que la femme va se décider à laisser de côté toutes ses responsabilités ménagères et s’activer pour les causes qu’elle veut défendre et qui lui tienne à coeur. Elle va donc enfin sortir de chez elle pour s’affirmer et
commencer à acquérir une certaine liberté.

– 1980 : La superwoman : Elle est la femme qui veut prouver ses nombreuses capacités et arriver à les associer : celles de femme, d’épouse, de mère et de carrière professionnelle.
Mais aussi celle de se montrer parfaite dans chacun de ces milieux. Elle ne fait
peut‐être pas l’unanimité, mais son but est clair: donner son maximum. Idéal ou utopique ?

– 1990 : En recherche d’équilibre: La femme en recherche d’équilibre est celle qui essaye de concilier vie privée, vie professionnelle et vie sentimentale. Elle veut que le plus de chose possible aille bien dans sa vie et recherche plus que jamais l’égalité avec les hommes.
– 2000 : Féminine: Avec le temps, la femme s’est hissé vers un rôle social plus ou moins égal à celui de l’homme. Elle n’a donc plus spécialement de révendications sociales à
faire sur sa condition et va donc rechercher à se faire belle, assumer son physique et être féminine. La publicité traduira cette féminité par une femme qui s’entretient correctement. Elle apparaîtra donc souvent comme « maître de son corps » et aura plutôt tendance à être affichée dévêtue.

L’éducation aux et par les médias

23 Mai

Tout d’abord, il est très important de pouvoir faire la différence entre l’éducation aux médias et l’éducation par les médias. Dans ce blog, c’est l’éducation aux médias qui est visée. Voici l’explication de Monsieur Piette:

1) Éducation « par » les médias
Lorsqu’on parle d’éducation par les médias, on entend une éducation qui utilise les médias de masse (films, émissions de télévision, journaux, magazines, radios, affiches publicitaires, etc.) comme auxiliaires d’enseignement, comme aides à l’enseignement des matières inscrites au programme scolaire. Ainsi, on fait de l’éducation par les médias lorsqu’on projette en classe un documentaire scientifique dans les cours de sciences en vue d’aborder ou d’approfondir des connaissances sur un sujet particulier. De même, lorsqu’on visionne un film dans le cadre de l’enseignement de l’histoire, de la religion ou de la  morale, en vue de traiter d’un thème particulier inscrit au programme. Même chose lorsqu’on utilise des articles de journaux ou des dramatiques télévisées pour aborder certains aspects de l’apprentissage de la langue maternelle, de la langue 61 seconde, etc. L’éducation par les médias renvoient ainsi à une pédagogie du support, où les productions médiatiques sont au service de l’enseignement des matières scolaires.

2) Éducation « aux » médias 

Dans le cas de l’éducation aux médias, la perspective est tout autre. Il ne s’agit pas d’utiliser les médias comme des aides à l’enseignement. Ici, ce sont les médias qui deviennent eux-mêmes l’objet d’étude. Les médias sont abordés comme constituant un domaine spécifique et autonome de connaissances sur lequel porte l’enseignement.

Faire de l’éducation « aux » médias, c’est donc travailler sur les productions médiatiques elles-mêmes, sur leurs origines, la manière dont elles sont construites, diffusées et consommées. C’est s’interroger sur les modalités de réception des messages des différents médias et c’est chercher à comprendre la nature de leurs impacts et de leurs
effets en identifiant et en se prononçant sur les idées, les valeurs et les points de vues qu’ils véhiculent. Convier l’élève à une démarche d’éducation « aux » médias, c’est l’amener à s’interroger sur la nature des relations que nous établissons avec les médias, tant au niveau individuel que collectif.

Dans ce blog, je vais aussi aborder le principe de non-transparence des médias et l’importance d’avoir de l’esprit critique. Nous devons garder un œil critique et donc considérer les messages médiatiques  non pas comme un simple reflet de la réalité mais plutôt comme une représentation de la réalité vu par une personne.

Source:

http://www.defre.be:81/Formation/claroline/document/goto/index.phpurl=%2FEducation_aux_m%E9dias%2FEAM_-_Article_Piette_2001.pdf&cidReq=2EDTICCOM

Le public cible

23 Mai

Image

Le public cible :

J’ai décidé de faire ce projet avec des adolescents ayant un handicap de type 3. Le handicap de type 3 correspond à des troubles du comportements au sens large. Certains d’entre eux acceptent difficilement toute sorte de frustration, peuvent avoir un comportement violent, sont caractériels et/ou ont des troubles prépsychotiques.

Ces troubles ont des causes multiples; certains ont mal vécus une rupture lors de leur petite enfance, des séparations, des décès, d’autres ont été victimes d’abus sexuels ou d’autres encore ont mal supportés l’absence d’un parent.

En dehors de leurs troubles et de leurs difficultés, ces jeunes sont capable d’être responsables et quasiment autonomes. Ils ont des besoins et des envies comme toute autre personne.

Ces jeunes suivent une scolarité dans un établissement spécialisé au sein duquel l’éducateur spécialisé accompagne les jeunes au quotidien en les encadrant, en les conseillant et en les aidant tout en veillant à leur bon apprentissage d’un point de vue scolaire mais, surtout, d’un point de vue éducatif. L’éducateur est fort présent avec un statut autoritaire mais il a également comme rôle important de veiller à l’épanouissement des jeunes dont il s’occupe en les amenant à la réalisation de projets, d’objectifs et en les amenant à s’exprimer sur leurs craintes, leurs désirs, etc.

Leurs besoins:

L’adolescence est une période difficile, car c’est à se moment qu’on veut être le plus autonome possible. Pour arriver à cette autonomie, ils veulent faire leurs propres choix, ils n’écoutent pas leurs parents, éducateurs, ils se rebellent. Ils se renferment sur eux-mêmes, ils ne font plus confiance qu’aux médias. On leur balance des publicités de femmes parfaites sur des plages parfaites et ça les faits rêver. Alors ils essaient de devenir ses femmes et ses hommes à la plastique parfaite, sans se douter qu’en réalité il n’en est rien.

Je pense que c’est une nécessité que d’arrêter de croire tout ce qu’on nous montre comme si c’était la vérité absolue. C’est pourquoi le fait d’acquérir de l’esprit critique répond, je pense, à au moins un de leurs besoins.

Il me semble que part rapport à leur estime de soi, le fait de se rendre compte que les personnes que l’on peut voir dans les médias ne sont pas aussi parfaites qu’elles paraissent et qu’il ne faut pas essayer de leur ressembler à tout prix et s’en rendre malade.

 

A propos de moi

19 Mai

Bonjour à tous les lecteurs.

Je me présente, je m’appelle Ginger, j’ai 20 ans et je suis étudiante en troisième année en éducateur spécialisé en accompagnement psycho-éducatif à la Haute Ecole de Bruxelles Defré.

Dans le cadre de notre cours d’éducation aux médias, il nous a été demandé de créer un blog pour un public cible afin de sensibiliser celui-ci à un thème spécifique et d’analyser les documents postés sur le blog avec les six approches du message médiatique.

Mon thème va traiter de l’image de la femme dans la publicité des années 50 à aujourd’hui. Mon sujet touchera seulement les médias du visuel.

J’ai décidé de travailler avec des adolescents ayant des troubles du comportement, ils sont âgés de 12 à 18 ans (voir page description du public). En effet, il est très important d’informer et de sensibiliser les adolescents dès le plus jeune âge. Tout ce que nous pouvons voir dans les publicités n’est pas forcément la réalité, il faut pouvoir prendre du recul et savoir que de nos jours plusieurs techniques existent pour transformer le réel.

Bonne lecture à tous!