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L’évolution de l’image de la femme des années 50 à aujourd’hui

23 Mai

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Depuis le début des années 1960 jusqu’à aujourd’hui, l’image de la femme dans la publicité a beaucoup changé. Toutefois, que ça soit maintenant ou il y a 20 ans, ces femmes ont toujours eu plus ou moins la même tranche d’âge, le même typede physique, et représenté un idéal féminin. 

– 1950 : La ménagère : À cette époque, la femme avait pour unique rôle l’entière responsabilité de l’entretien ménager et de l’éducation des enfants.

– 1970 : La militante: C’est à ce moment que la femme va se décider à laisser de côté toutes ses responsabilités ménagères et s’activer pour les causes qu’elle veut défendre et qui lui tienne à coeur. Elle va donc enfin sortir de chez elle pour s’affirmer et
commencer à acquérir une certaine liberté.

– 1980 : La superwoman : Elle est la femme qui veut prouver ses nombreuses capacités et arriver à les associer : celles de femme, d’épouse, de mère et de carrière professionnelle.
Mais aussi celle de se montrer parfaite dans chacun de ces milieux. Elle ne fait
peut‐être pas l’unanimité, mais son but est clair: donner son maximum. Idéal ou utopique ?

– 1990 : En recherche d’équilibre: La femme en recherche d’équilibre est celle qui essaye de concilier vie privée, vie professionnelle et vie sentimentale. Elle veut que le plus de chose possible aille bien dans sa vie et recherche plus que jamais l’égalité avec les hommes.
– 2000 : Féminine: Avec le temps, la femme s’est hissé vers un rôle social plus ou moins égal à celui de l’homme. Elle n’a donc plus spécialement de révendications sociales à
faire sur sa condition et va donc rechercher à se faire belle, assumer son physique et être féminine. La publicité traduira cette féminité par une femme qui s’entretient correctement. Elle apparaîtra donc souvent comme « maître de son corps » et aura plutôt tendance à être affichée dévêtue.

L’éducation aux et par les médias

23 Mai

Tout d’abord, il est très important de pouvoir faire la différence entre l’éducation aux médias et l’éducation par les médias. Dans ce blog, c’est l’éducation aux médias qui est visée. Voici l’explication de Monsieur Piette:

1) Éducation « par » les médias
Lorsqu’on parle d’éducation par les médias, on entend une éducation qui utilise les médias de masse (films, émissions de télévision, journaux, magazines, radios, affiches publicitaires, etc.) comme auxiliaires d’enseignement, comme aides à l’enseignement des matières inscrites au programme scolaire. Ainsi, on fait de l’éducation par les médias lorsqu’on projette en classe un documentaire scientifique dans les cours de sciences en vue d’aborder ou d’approfondir des connaissances sur un sujet particulier. De même, lorsqu’on visionne un film dans le cadre de l’enseignement de l’histoire, de la religion ou de la  morale, en vue de traiter d’un thème particulier inscrit au programme. Même chose lorsqu’on utilise des articles de journaux ou des dramatiques télévisées pour aborder certains aspects de l’apprentissage de la langue maternelle, de la langue 61 seconde, etc. L’éducation par les médias renvoient ainsi à une pédagogie du support, où les productions médiatiques sont au service de l’enseignement des matières scolaires.

2) Éducation « aux » médias 

Dans le cas de l’éducation aux médias, la perspective est tout autre. Il ne s’agit pas d’utiliser les médias comme des aides à l’enseignement. Ici, ce sont les médias qui deviennent eux-mêmes l’objet d’étude. Les médias sont abordés comme constituant un domaine spécifique et autonome de connaissances sur lequel porte l’enseignement.

Faire de l’éducation « aux » médias, c’est donc travailler sur les productions médiatiques elles-mêmes, sur leurs origines, la manière dont elles sont construites, diffusées et consommées. C’est s’interroger sur les modalités de réception des messages des différents médias et c’est chercher à comprendre la nature de leurs impacts et de leurs
effets en identifiant et en se prononçant sur les idées, les valeurs et les points de vues qu’ils véhiculent. Convier l’élève à une démarche d’éducation « aux » médias, c’est l’amener à s’interroger sur la nature des relations que nous établissons avec les médias, tant au niveau individuel que collectif.

Dans ce blog, je vais aussi aborder le principe de non-transparence des médias et l’importance d’avoir de l’esprit critique. Nous devons garder un œil critique et donc considérer les messages médiatiques  non pas comme un simple reflet de la réalité mais plutôt comme une représentation de la réalité vu par une personne.

Source:

http://www.defre.be:81/Formation/claroline/document/goto/index.phpurl=%2FEducation_aux_m%E9dias%2FEAM_-_Article_Piette_2001.pdf&cidReq=2EDTICCOM

Le public cible

23 Mai

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Le public cible :

J’ai décidé de faire ce projet avec des adolescents ayant un handicap de type 3. Le handicap de type 3 correspond à des troubles du comportements au sens large. Certains d’entre eux acceptent difficilement toute sorte de frustration, peuvent avoir un comportement violent, sont caractériels et/ou ont des troubles prépsychotiques.

Ces troubles ont des causes multiples; certains ont mal vécus une rupture lors de leur petite enfance, des séparations, des décès, d’autres ont été victimes d’abus sexuels ou d’autres encore ont mal supportés l’absence d’un parent.

En dehors de leurs troubles et de leurs difficultés, ces jeunes sont capable d’être responsables et quasiment autonomes. Ils ont des besoins et des envies comme toute autre personne.

Ces jeunes suivent une scolarité dans un établissement spécialisé au sein duquel l’éducateur spécialisé accompagne les jeunes au quotidien en les encadrant, en les conseillant et en les aidant tout en veillant à leur bon apprentissage d’un point de vue scolaire mais, surtout, d’un point de vue éducatif. L’éducateur est fort présent avec un statut autoritaire mais il a également comme rôle important de veiller à l’épanouissement des jeunes dont il s’occupe en les amenant à la réalisation de projets, d’objectifs et en les amenant à s’exprimer sur leurs craintes, leurs désirs, etc.

Leurs besoins:

L’adolescence est une période difficile, car c’est à se moment qu’on veut être le plus autonome possible. Pour arriver à cette autonomie, ils veulent faire leurs propres choix, ils n’écoutent pas leurs parents, éducateurs, ils se rebellent. Ils se renferment sur eux-mêmes, ils ne font plus confiance qu’aux médias. On leur balance des publicités de femmes parfaites sur des plages parfaites et ça les faits rêver. Alors ils essaient de devenir ses femmes et ses hommes à la plastique parfaite, sans se douter qu’en réalité il n’en est rien.

Je pense que c’est une nécessité que d’arrêter de croire tout ce qu’on nous montre comme si c’était la vérité absolue. C’est pourquoi le fait d’acquérir de l’esprit critique répond, je pense, à au moins un de leurs besoins.

Il me semble que part rapport à leur estime de soi, le fait de se rendre compte que les personnes que l’on peut voir dans les médias ne sont pas aussi parfaites qu’elles paraissent et qu’il ne faut pas essayer de leur ressembler à tout prix et s’en rendre malade.